La tuilerie Riche
Elle fut créée en 1 860, par Raymond Cathala. En 1 864, il maria sa fille à Moïse Riche. De cette union naquit Louis et Victor, qui transfèrent la Tuilerie de la rue des aires sur le tènement où trône la cheminée qui mesurait à l'origine 16 mètres. En 1 981, la tuilerie moderne Riches Frères fermait ses portes après 80 ans d'activité. 100 salariés qui logeaient près du cimetière dans des logements appelés " les baraques " y travaillaient.
La terre provenait des terriers environnants et des wagonnets apportaient le produit directement à l'usine. Les baraques furent détruites en 1 960. Vers 1 980 le four de l'usine explosa (2 morts) et 60 familles furent au chômage. Les bâtiments de cette ancienne usine font partie aujourd'hui du domaine privé et communal. La partie basse de la cheminée a été conservée.
La Capelette ou la Chapelle Saint Anne
A 600 mètres du village sur la D14, se trouvait une baraque de cantonniers. Par le plus grand des hasards d'une part et par l'appellation du lieu "Capelette" (petite chapelle) d'autre part, on découvrit les vestiges d'une ancienne chapelle qui pouvait avoir 12 mètres de long, on peut penser que cette chapelle était dédiée à la mère de la Vierge Marie puisque le nom de Sainte Anne concerne aussi ce tènement.
Le four à chaux
Sur le chemin de Viranel à quelques centaines de mètres de la campagne, sur la gauche, est bâti un four à chaux en terre rouge garni de cailloux qui le fait rassembler à une construction d'un village africain. Il se présente sous la forme d'une cheminée de 3 ou 4 mètres de haut. Pour produire de la chaux, on superposait alternativement des fagots et des pierres calcaires, la combustion des premières permettait la calcification des secondes. On se servait de la chaux en maçonnerie mais également dans la préparation de la bouillie bordelaise qui servait à combattre le mildiou, maladie de la vigne causée par un champignon. Le four a été partiellement détruit en 2007.
La glacière de Rhonel
Elle a des allures d'abside en cul de four d'une ancienne chapelle romane. Il s'agit en effet de la coupe longitudinale du dôme d'une ancienne glacière ayant appartenu à la famille des Fraissinet de Vessas.
La glace y était conservée dans une cuve enterrée où on accédait par une petite ouverture en surface. En 1691, le compoix des Vaissas parlait d'une grande et belle glacière. Elle est mentionnée 'détruite' en 1791.
La carrière de Marbre de Coumiac
L'objectif de cette réserve est la protection d'un site géologique devenu référence internationale, parce qu'il est le témoin idéal d'une crise qui a touché la totalité des espèces marines, il y a 365 millions d'années.
Le Foulon
La commune possède, au lieu-dit 'Le Foulon', à 5 km du village, ancien chemin de Roquebrun, une source d'eau importante. Dès 1911, la municipalité prend la décision de mettre en place une adduction d'eau potable. Un géologue est nommé pour analyser les eaux. Cette fontaine de type vauclusien fournit 30 litres/seconde en été.Mais ce n'est qu'en 1982 qu'on amènera l'eau au village par une conduite qui passera sous le pont.
Le Moulin neuf
Situé en aval sur la rive droite de l'Orb, face à Viranel. Le Moulin neuf voit le jour vers 1809 et dès 1823, 27 propriétaires sont autorisés par le meunier Francès, après installation d'une roue à aube, d'arroser la plaine. La famille Riche, propriétaire de la tuilerie, acheta également des droits sur ce moulin à blé et le convertit en usine hydroélectrique qui alimentait la tuilerie.
La Statue de la Liberté (Lugné)
Cette réplique de 'La liberté éclairant le monde' se trouve à Lugné, un hameau de la commune de Cessenon. Elle a été réalisée dans une espèce de résine par le Musée Bartholdi de Colmar.
En 1987, une croisière avait été organisée et lepaquebot de luxe, 'Le Maxim's des Mers', qui y amenait des personnalités illustres du show-businnes, avait été orné, à la proue, de la statue qui est aujourd'hui à Lugné.
Quel rapport avec Lugné ? Il se trouve que le commandant du paquebot en question, Albert Abélanet est originaire de ce hameau.
Après que ce voyage à New York se fût achevé, la réplique de la statue de la Liberté fut déposée et entreposée dans un hangar sur la Côte d'Azur.
Bien qu'elle ne soit pas très haute, quelque 2 mètres peut-être, il fallait payer pour le gardiennage de la statue. Aussi, M. Abelanet proposa à la compagnie de vendre la reproduction. Des annonces parurent dans des journaux spécialisés mais au bout d'un an aucune mairie ne s'était portée acquéreur.
Mr Abélanet décida alors de récupérer l'objet et l'oeuvre de Bartholdi se trouve aujourd'hui sur une petite place de Lugné. Le socle en pierre est un des contrepoids du premier pont suspendu de Cessenon.
On accède au parking en prenant, à gauche en venant de Cessenon et après avoir traversé le pont sur le Vernazobre, un chemin que l'on trouve au-delà d'une " baraque " de vigne à côté de laquelle est planté un pin parasol. En 1950, un incendie avait détruit le secteur. Dès lors le bois a été reboisé en grande partie par des résineux. Après les gelées de 1956, il a été replanté sur la partie Est (terrain schisteux) des eucalyptus.
Les dolmens (Lugné)
Deux dolmens distants d'une vingtaine de mètres l'un de l'autre sont situés sur le versant sud-ouest du puech de Lugné à l'est du col Castel Pourtié. Dans le premier, on reconnaît la chambre funéraire délimitée et couverte par de grandes dalles de grès rouge local. Dans le second, mal conservé, la construction ne comprend aucune dalle plantée.